La basilique reste aujourd’hui le plus grand musée de sculpture funéraire en France, avec les tombes et gisants de plus de 70 rois et reines. Gisants de calcaire ou de marbre, mausolées de la Renaissance, cercueils des Bourbons ou cénotaphes, c’est l’histoire de la Monarchie française qui est ainsi racontée.
Les tombeaux illustrent l’évolution de la sculpture funéraire des temps mérovingiens au XIXème siècle.
Aux sarcophages mérovingiens encore visibles dans la crypte archéologique, succèdent les pierres tombales gravées de la silhouette du souverain. Elles sont visibles dans le déambulatoire, et ont été pour la plupart déplacées de l’église Saint-Germain-des-Prés à Paris, première nécropole des Mérovingiens, ou d’autres églises parisiennes. On y trouve également des gisants en cuivre émaillé, réalisés pour les enfants de Saint-Louis et inhumés à Royaumont, nécropole de la famille de Saint-Louis.
Son histoire est étroitement liée à celle de la Monarchie française, car les rois se sont placés sous la protection de Saint Denis dès le règne de Saint Louis au XIIIème siècle. Son histoire est indissociable de celle de l’abbaye royale, transformée en 1805 en maison d’éducation des filles de la Légion d’honneur.
C’est aussi une des premières églises gothiques, où sous l’impulsion de l’abbé Suger, les maîtres d’œuvres vont appliquer les principes architecturaux qui caractériseront l’architecture gothique.